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1Mon cousin, encores que je sache que traictez de mariage soient
2plustost matières de femmes que d’hommes, si est-ce que je ne laisseray
3pas pour cela de vous prier de voulloir, pour l’amour de moy, ayder en tout
4ce que vous pourrez madame de Gordes votre femme à faire en sorte que madamoiselle
5de Montavy se contante de recepvoir le sieur du Villars, que bien connoissez,
6pour son mary, suyvant la proposition qui en a desjà esté faicte,
7vous asseurant que j’estimeray beaucoup tout le plaisir et ayde que
8donnerez audit sieur du Villars, qui se sent jà tant obligé à vous des
9courtoisies que vous luy avez faictes, qu’il vous en demeurera toutte
10sa vie fort redevable serviteur, comme personne qui n’est poinct ingrat
11des bienfaictz qu’il reçoit. Et sur ce, je prie Dieu, mon cousin, vous
12donner très bonne et longue vie. De Thurin, ce IIIIe jour de décembre
131572.
14Vostre bonne cousine
15Marguerite de France